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mercredi 24 juin 2020

Léa Olivier 12, Montréal -Catherine Girard-Audet

Maison d'éditions :  Les Malins

Auteure :  Catherine Girard-Audet

Nombre de pages : 425  

Étoiles :  4.80 /5

**Ne pas lire le résumé ni mon avis si vous n'êtes pas à jour
**Contient des spoilers*





Résumé

Alors que le printemps bat son plein dans la Ville Lumière, Léa se retrouve au coeur d'un pentagone amoureux qui vient compliquer son séjour parisien. La présence de Cruella, alias la mère-coeur-de-pierre de Marion, et les menus douteux constitués d'escargots dégoûtants et d'huîtres gluantes ne lui rendront certainement pas le voyage plus facile, mais les randonnées en scooter et les préparatifs d'un rallye dansant plus-que-prometteur sont un pas dans la bonne direction.

Pendant ce temps, Marilou est elle-même aux prises avec sa propre énigme amoureuse qui se complexifiera davantage lorsque Sarah Beaupré viendra ajouter son grain de sel et que sa mère se mettra à agir de façon on ne peut plus étrange.

Secouée par l'intensité académique de ses profs, par le retour en force de Maude, par les grands questionnements de Jeanne et par l'arrivée des correspondants français dans métropole, Léa éprouve un dur retour à la réalité.. Tandis qu'elle jongle avec les sentiments contradictoires qui l'habitent, une fête mémorable viendra tout chambouler. bienvenue à Montréal !



La fille sentimentale en moi  n'était pas prête à une aussi grande vague puissante d'émotions. Catherine a frappé fort. Pis ça me secoue (positivement) chaque fois, chaque idée est placée à au bon endroit. Elle réussit toujours à me faire rire, me surprendre et que ça me prenne par en-dedans. Ça n'a pas manqué pour cette fois-ci non plus.

Ce que j'ai réalisé d'un coup de fouet pendant celui-là, c'est l'évolution de chacun et du fait qu'ils ont tous grandis.
Les retrouvailles de Marilou et JP sur leur rupture m'a encore fait de la peine, mais de les voir capable d'être amis, confidents et mature ensemb!e... Ça m'a mis un baume au coeur.
En parallèle, Thomas n'est plus le même.
J'ai l'impression qu'il pourrait être le deuxième meilleur ami de Lou après JP.
Quant à Alex... je dois admettre que depuis longtemps il me brisait un peu le coeur à être autant pas décidé pour Léa. C'est drôle, parce que ç'a toujours été facile mais compliqué entre eux deux. Au moins là, je suis contente que ça se soit concrétisé (hallelujah 🙏).

Je me suis tellement rapprochée de Lou, elle a vécu plein de rebondissements triste. D'abord avec JP, ensuite avec sa mère qu'elle pensait atteinte d'une maladie (j'étais sincèrement inquiète moi aussi pour elle) à cause de son comportement étrange... Et pour faire déborder le vase, sa rupture d'amitié avec Laurie. Mettons que si je l'avais eu en face de moi, je l'aurais serrée dans mes bras.

Pour la première fois après avoir vu Félix collectionner les filles sans ressentir de quoi de vrai, je sens que Marianne le rend différent de ses autres conquêtes. Oui, au début je croyais presque ces deux-là était une joke, pis maudit que je n'étais pas capable de matcher une des nunuches et le frère de Léa dans ma tête. Ça faisait littéralement aucune flamèche. Mais comme Léa, j'ai fini par m'y faire... Et même à apprécier Marianne.


Maintenant, pour ce qui est de la gang des correspondants... Pour vrai, ils sont géniaux. Il n'y en a aucun que j'aime pas. Sauf peut-être Margaux qui est carrément Maude à la françaisd 😅. Surtout Benjamin et Marion... Il n'auraient pas pu mieux tomber ! La seule exception, c'est Agathe, la mère de Marion. Je ne sais pas quelle mouche l'a piquée, mais c'est impossible de ne pas avoir envie de l'étamper dans le mur. Elle a une méchanceté gratuite et pour rien d'ailleurs. Même la cousine de Marion est plus smatt qu'elle !
Les différends de Margaux et Marion même à un ou deux détails près, m'ont fait penser à une version 2.0 de Maude et Léa. Les deux rivales  côte à côte avec Léa et Marion... C'est vivre deux fois la même affaire. Mais, le positif c'est que la reine des nunuches parisienne est capable de venir en aide. Jamais on verra Maude s'adoussir pour Léa.
Je garde espoir qu'elle baisse ses cornes de diable un jour, mais js sens que ça va être sur le point d'arriver uniquement dans un monde de calinours imaginaire. En revanche, je me dis que dans la semaine des quatre jeudis (oui, cette fameuse expression où cette semaine est inexistante), cette expression deviendra peut-être réalité dans un prochain tome et que la reine des nunuches révélera sa face cachée, celle que Jeanne a connu avant l'arrivée de Léa à Montréal. Parce que chaque bitch (sorry not sorry du mot, disons les vraies choses 🤷) a toujours un fond de bonté encré sous la méchanceté.

En tout cas, tout ça a créé un cocktail d'émotions intenses. Mais au moins avec la fin, ça laisse un bonheur sur le coeur. Un bonheur qu'on attendait tous avec impatience. Merci Alex de t'être décidé et d'avoir fait le pas 😂 Mais je le comprend avec le fait de la pression et de l'étiquette. Ça s'est éclairci et j'aime ça. Beaucoup 😍



Merci d'avoir lu ma chronique, je vous souhaite de bonnes lectures et à la prochaine !


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